Un film deQuentin Tarantino
Année de production:2015
Avec :Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins, Tim Roth, Michael Madsen ...
Nationalité : Américain
Titre Original :The Hateful Eight
Titre au Quebec :Les 8 enragés
Dure: 2h47min
Genre: Western
Sortie sur nos écrans:6 janvier 2016
Sortie sur les écrans U.S. : Le 25 décembre 2015
Récompenses : 2 prix et 6 nominations
Avertissement :Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
L'histoire:
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…
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LES 8 SALOPARDS - Bande annonce VF
- Une Sélection BienChoisirSonFilm -
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Un avis, une critique ou une analyse
2 avis partagés mais pas trop !
L'avis de Sly L ....
Définitivement pas comme les autres !
Quentin Tarantino, signe là un nouveau western. Après Django Unchained (2013), voiciLes 8 salopardsavec un casting tout aussiexceptionnel, des acteurs qu'il connaît très bien pour avoir tourné plusieurs fois avec eux, c'est le cas de Kurt Russell ou bien Tim Roth, et quand on aime, on ne compte pas, alors on retrouve avec plaisir,Samuel L. Jackson pour la quatrième fois.
S'il y a un film à voir en ce début d'année, c'est bien celui-là. Quentin Tarantinoest un réalisateur étonnant, il a ce don particulier de toujours réussir à créer une atmosphère qui nous prend aux tripes. Que ce soit par les dialogues ou sa mise en scène, ses univers sont saisissants, et je m'en délecte à chaque fois.
Les huit salopards est un peu en dessous de mes espérances. Outre le plaisir de voir cet étalage d'acteurs talentueux, le scénario, lui, me semble un peu timoré et bien loin d'un Django ou encore d'unPulp Fiction.
Je n'en suis pas au point de la déception, mais je m'attendais à un peu plus d'action pure. Les joutes verbales sont quasi les seules atouts du film pour venir nous ceuillir, et, plutôt brute de décoffrage, elles offrent des scènes mémorables j'usqu'à nous arracher un sourire.
Pour conclure, le huitième film de Tarantino est à voir mais il faut passer le cap de la première heure.
Sly L. ...
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La chronique de Mathilde
Quentin Tarantinone réalise que des chefs-d’œuvre, c’est la règle. Etles Huit Salopards, c’est l’exception qui confirme cette règle. En grand admiratrice de l’intégralité de sa filmographie de réalisateur, je suis allée voir cet huis-clos envers et contre tous; le critique est plus que mitigée, la bande-annonce ne donnait pas franchement envie, le scénario non plus.
SiTarantinoa le mérite d’avoir changé ses habitudes scénaristiques en filmant enfermé entre une diligence et une auberge minuscules, il ne peut cependant selon moi pas crier victoire lorsque l’on découvre le «rien» que renferme tout ce blabla… Explications.
Les plus observateurs auront remarqué dès la première séquence une série de champs/contre-champs qui renferme une accumulation… De faux-raccords. Loin de moi l’idée queTarantinon’ait pas pu s’adonner volontairement à des erreurs de tournage comme le firent les représentants de la Nouvelle Vague par pure volonté d’esthétiser le quotidien, voire par pure désinvolture… Mais enchaîner plus de dix plans avec unSamuel L. Jacksondont l’écharpe se retrouve un coup repliée, un coup bien lisse sur son manteau qui, lui-même est un coup maculé de neige, un coup déblayé, et ce trois fois en moins de vingt secondes… ça commence fort!
Bon, songeons aux restes de maquillage traînant dans l’évier deReservoir Dogs(1992) que le réalisateur avait jugé plus réaliste de laisser dans le décor. Soit. Sauf qu’il nous avait habitués à tellement mieux!
Dansles Huit Salopards, sur presque trois heures de film, on enchaîne une interminable séquence en diligence, dont les dialogues n’ont d’égal que la variété du paysage, c’est-à-dire aucune, puis un huis-clos où l’action s’agite enfin, mais où rien n’est joué... Les acteurs n’ont de charismatique que les rôles qu’on leur connait déjà, l’humour est éculé, l’ennui omniprésent.
Certes la musique d’Ennio Morriconeajoute une touche de macabre dans cette atmosphère noire et confinée, mais Dieu que l’emmerdement est universel! On retrouve toujours les sujets de prédilection deQuentin: sexisme, racisme, violence, sang qui gicle et insultes à la pelle. Tout le monde en prend pour son grade, et donc au Diable les indignés qui s’insurgent pour le droit des femmes et la xénophobie. Cependant, qu’importe que ce soit le shérif un peu débile ou le «nègre» toujours à part qui prenne la parole; les dialogues transpirent d’une paresse dontTarantinoa fait preuve tout le long du film; certaines scènes sont carrément impressionnantes, mais ne transcendent en rien la conscience du spectateur… Car il a déjà tout donné dans ses films précédents… Les fontaines de sang et le cassage de dents après un flot d’insultes, c’est du déjà vu centfois! Le hic, c’est qu’on lui pardonnerait allègrement si seulement les dialogues, à qui il a donné leurs lettres de noblesse, ne s’avéraient pas à la hauteur du talent d’un étudiant de cinéma.
Les acteurs même ne sont pas irréprochables. Étonnant quand on sait que c’estTarantinolui-même qui a propulsé l’immenseChristoph Waltzau sommet de la gloire. En effet,Tim Rothimite l’inimitable Allemand dans l’art et la manière de l’élégance malsaine que ce dernier incarnait dansInglourious Basterds(2009), sans lui arriver à la cheville. Un tel cabotinage met mal à l’aise quand il y a tant à exploiter dans ce style renfermé et novateur auquel s’accrocheTarantinodans tout le film, sans jamais le faire reluire sous sa plume éreintée, mais jadis si géniale!
Il faut savoir que les critiques sont toutefois très partagées! Certains se délecteront de la finesse des dialogues (que je cherche encore tant elle est bien cachée, la coquine!), du jeu des acteurs (Ok, Daisy Domergue, aliasJennifer Jason Leigh, est presque nickel), de l’ambiance pesante (autant qu’une plume à mon avis…) et de la tension omniprésente (autant que la jubilation que j’avais eu le plaisir de côtoyer dansDjango Unchained(2012), mais qui est ici, pour moi, inexistante).
Le réalisateur marque cependant quelques bons points quand il s’agit d’instaurer une ambiance presque confortable et de faire jouer ses héros de la gâchette au moment le plus inattendu (cf.Channing Tatum). Certains retournements de situation sont même carrément bienvenus, mais ne valent pas de se farcir une heure et demi de film pour qu’il se passe enfin quelque chose! Et il reste encore la moitié à se taper avec son lot deblabla qui ne renferme que du «rien»!
Bref, il faut aller le voir pour se forger son propre avis. Mais franchement, selon moi,Quentin Tarantinoest un sacré salopard de nous servir un scénario aussi réchauffé après trois ans d’absence!
Note:
Mathilde E.
Quand est-il sur le réseau ?
Le baromètre au 18/01/2016 - 24/12/2015
Très bien(4676 notes) | Bien (18 notes) | Très bien(48 324 notes) | Très bien(8 400 notes) |
Dans les rôles principaux
Samuel L. Jackson (Le commandant Warren), Kurt Russell (John Ruth "Le Bourreau")
Jennifer Jason Leigh(Daisy Domergue "La Prisonnière"),Tim Roth (Oswaldo Mobray "Le Court-sur-pattes")
Sans oublier:Michael Madsen,Walton Goggins,Bruce Dern,Demian Bichir,Channing Tatum...
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Stats et infos
Le réalisateur
Réalisateur et scénariste
Quentin Tarantinno est né le 27 mars 1963 à Knoxville dans le Tennessee. Il découvre sa passion pour le cinéma dès son plus jeune âge, dévorant des heures de films au cinéma. C'est à l'âge de dix-huit ans qu'il s'inscrit au théâtre, après avoir abandonné ses études. Et c'est en 1984 qu'il commença à écrire son premier scénario, d'après le premier jet d'un collègue de la boutique de location de vidéo où il travaillait.
La suite on la connaît, il écrit True romanceet Tueurs nés, vends les scénarios, faute de moyens pour les réaliser lui-même. Une déception qui ne le fit pas renoncer pour autant. En effet, Quentin Tarantino ne tarit pas et signe un nouvau projet nommé Réservoir Dogs. Et c'est Harvey Keitel qui, en plus d'être emballé pour jouer le rôle, proposa de coproduire le film.
Depuis, Quentin Tarantinno est devenu un cinéaste hors norme ....
Scénariste :Quentin Tarantino
Producteurs :Stacey Sher,Shannon McIntosh,Richard N. Gladstein
Sociétés de Productions :The Weinstein Company,Columbia Pictures
Distribution : SND
Editeur :
Budget : 44 M$
Démarrage France | 759 450 |
Entrées France | 759 450 |
Démarrage Paris | 193 262 |
Entrées Paris | 193 262 |
Démarrage USA | 15 706 645 $ |
Etats-Unis | 47 595 000 $ |
Reste du monde | 30 000 000 $ |
Dont France | 4 573 122 $ |
Total | 77 595 000 $ |
Rentabilité Monde | 176 % |
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en DVD
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en Blu ray
Les 8 salopards [Édition Limitée boîtier SteelBook]
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Billet et intégration Sly
THE WEINSTEIN COMPANY | COLUMBIA PICTURES | PINEMA | 2015